Le partage d’énergie, une solution durable et sociale permettant aux propriétaires de systèmes de production d’énergie (comme les panneaux photovoltaïques) de partager leur surplus avec des voisins, rencontre un obstacle majeur en Wallonie. En effet, plusieurs fournisseurs d’énergie ont commencé à facturer des frais administratifs aux participants de ces systèmes, rendant le partage d’énergie moins attractif.
Depuis le 1er décembre 2023, Engie, l’un des principaux fournisseurs, impose des frais annuels de 121 € pour tout nouveau contrat de partage d’énergie en Wallonie et en Flandre. D’autres fournisseurs comme Luminus et Mega facturent également des frais similaires, qui peuvent atteindre jusqu’à 150 € par an, proportionnels à la durée de l’utilisation du service. Ces frais sont justifiés par les fournisseurs pour couvrir les coûts administratifs liés au partage d’énergie, notamment en raison de l’absence d’un système automatisé efficace pour gérer ces transactions.
Cette situation est vivement critiquée par des organisations comme Testachats, qui soulignent que ces coûts additionnels freinent le développement des communautés d’énergie, pourtant essentielles pour une transition énergétique réussie. Paradoxalement, dans la Région de Bruxelles-Capitale, ces frais ne sont pas appliqués grâce à un système de gestion automatisé mis en place par le gestionnaire de réseau Sibelga, démontrant qu’un traitement plus efficace est possible.
Ces frais administratifs supplémentaires que l'on retrouve en Wallonie à cause de la faible densité du réseau risquent de dissuader de nombreux producteurs d’énergie de partager leur surplus, limitant ainsi les avantages collectifs de cette pratique. Cependant une Communautéd'énergie reste intéressante lorsque des gros producteurs locaux s'impliquent et qu'on peut mettre ensemble des producteurs et consommateurs aux profils d'utilisation variés. C'est bien là notre boulot chez Energy2080 de vous conseiller au mieux.
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